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Vox, roman
Livre
Un nouveau gouvernement, constitué d'un groupe fondamentaliste, le Mouvement pur, met un terme à toute idée de féminisme, excluant les femmes de la société et limitant leur droit de s'exprimer à un quota de cent mots par jour. Un jour, Jean McClellan, docteure en neurosciences et spécialiste de l'aphasie, est autorisée à reprendre ses recherches pour soigner le frère du président. Premier roman. Electre 2019
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- Romans
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Quatrième de couverture
Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s'exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d'un groupe fondamentaliste, a décidé d'abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s'affranchir - et sa fille avec elle - de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir alors qu'elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix...
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.
Biographie
Christina Dalcher est docteure en linguistique. Son oeuvre a été plusieurs fois sélectionnée pour des prix littéraires, parmi lesquels le Bath Flash Fiction Award, le Best of the Net et le Pushcart. Vox est son premier roman.
Source : Electre
Avis
Avis des professionnels
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Le pouvoir des mots
Christina Dalcher est chercheuse en linguistique, tout comme l’héroïne de son premier roman, Vox. Cette dystopie se situe dans une société imaginaire gouvernée par des fondamentalistes où les femmes, équipées d’un bracelet électronique, sont limitées à un quota de 100 mots par jour. Jean McClellan, désormais réduite à une vie de femme au foyer a dû abandonner ses recherches sur l’aphasie, jusqu’à ce que le président lui demande de les reprendre pour redonner la parole à son frère, victime d’un accident. Mais elle se questionne très vite sur l’objectif réel de ces recherches…
Nelly - Le 27 avril 2019 à 12:45
Avis des lecteurs
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Privation de paroles
Quand les hommes et la religion décident que les femmes n'ont que peu d'importance et ne doivent plus s'exprimer, elles se retrouvent à faire des enfants et à se taire ou presque. Mais parfois, une docteure en neurosciences peut leur être utile et ils vont ouvrir une brèche. Glaçant et montrant qu'il faut toujours donner de la voix quand on a la chance de pouvoir le faire !
Mme LAGRANGE Sylvie - Le 29 juin 2019 à 10:50