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La femme qui tremble, une histoire de mes nerfs
Livre
Edité par Actes Sud. Arles ; Leméac. [Montréal] - 2010
Ayant vécu une expérience de dissociation, S. Hustvedt décide, afin d'affronter les mystères du moi, de prendre la mesure de la véritable nature de gouffres invisibles qui sont tapis sous la vie ordinaire. De la neurobiologie à la psychiatrie et à la littérature, une histoire personnelle des pathologies mentales et une réflexion sur les rapports de la maladie avec le geste créateur.
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Siri Hutsvedt a tremblé pour la première fois alors qu'elle entamait un discours en l'honneur de son père mort deux ans auparavant. Son tremblement va être l'occasion de s'interroger sur elle-même en menant un travail de recherche pour confronter et recenser les différentes théories sur le fonctionnement neurologique et psychiatrique La femme qui tremble est un essai qui dévoile la fragilité et la sensibilité mais aussi le courage d’une femme qui tremble mais qui n'en continue pas moins de prendre la parole en public. Elle livre une approche personnelle sur les théories scientifiques. Elle nous renvoie à nos propres vies et, à nos maux, qu'ils soient exprimés par des tremblements ou pas. D.W. Winnicott, que reprend Siri Hustvedt dit : «Se réfugier dans la normalité, ce n’est pas la santé (…). À un moment ou à un autre, il nous arrive à tous de tomber en morceaux et ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose ».
Nathalie, bibliothécaire - Le 20 février 2013 à 14:06