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Jean Eustache, coffret
Vidéo
Edité par Arcades. France - 1967
- "Du côté Robinson" (1967, noir et blanc, 38') : Daniel et Jackson, deux dragueurs sans-le-sou se retrouvent Place Clichy pour chasser la souris. Dans les rues de Montmartre, ils accostent une femme qu'ils décident d'accompagner au dancing. En chemin, elle se confie à eux. Puis, une fois arrivée au bal, elle accepte de danser avec un autre type. Furieux, Daniel et Jackson se vengent de la manière la plus minable. - "Le père Noël a les yeux bleus" (1967, noir et blanc, 45') : Pour Noël, le jeune Daniel rêve de s'offrir un duffle-coat, ce qui lui permettrait de dissimuler ses hardes avantageusement. Il accepte donc de poser pour un photographe dans les rues de Narbonne, déguisé en père Noël. Méconnaissable sous sa barbe blanche, il accoste les passants - et surtout les passantes - leur proposant de se serrer tout contre lui le temps d'un cliché. - "La rosière de Pessac" (1968, noir et blanc, 63') : Printemps 1968. Une vingtaine de notables se réunit autour du maire de Pessac pour comparer les situations de quelques jeunes filles triées sur le volet. La plus vertueuse est élue 72e Rosière de Pessac. La cérémonie est organisée selon un protocole strict : la remise de la dot, le cortège mené par la fanfare, la messe, les discours, le banquet et ses chansons à boire. - "La rosière de Pessac 79" (1979, couleur, 68') : Printemps 1979. Eustache revient à Pessac, 11 ans après son premier documentaire, pour filmer de nouveau l'élection et la cérémonie de la Rosière. La jeune fille choisie cette fois a poussé au pied d'une tour HLM. Les Trente Glorieuses s'achèvent, le chômage est dans tous les discours. - "Numéro zéro" (1971, noir et blanc, 107') : Jean Eustache filme sa grand-mère, Odette Robert, 70 ans, qui raconte l'histoire de sa vie : son enfance heureuse, la mort de sa mère, la cohabitation douloureuse avec sa belle-mère, sa rencontre avec son mari, bien vite volage. Elle confie aussi son inquiétude pour son petit-fils et pour son arrière-petit-fils qu'elle aimerait voir grandir encore quelques années. - "La maman et la putain" (1973, noir et blanc, 210') : Alexandre est un jeune dilettante oisif. Il vit chez Marie, sa maîtresse, et flâne à Saint-Germain-des-Prés. Un jour, il croise Veronika, une jeune infirmière. Il entame une liaison avec elle, sans pour autant quitter Marie. - "Mes petites amoureuses" (1974, couleur, 119') : Daniel est un jeune garçon taiseux qui observe les filles avec convoitise. Il est élevé par sa grand-mère à la campagne. Quand il atteint l'âge de 13 ans, sa mère, qui vit avec un ouvrier agricole dans un tout petit appartement à Narbonne, décide de le prendre avec elle. Daniel arrête l'école à contre-coeur et entre comme apprenti chez un mécanicien. Il se lie d'amitié avec d'autres ouvriers qui passent leur temps libre au café, à fumer et à échafauder des stratégies pour séduire les filles. - "Une sale histoire" (1977, couleur, 47') : Un homme raconte devant une assemblée essentiellement composée de femmes, qu'il a découvert, dans le sous-sol d'un café parisien, un trou tout en bas de la porte des toilettes pour dames. Il s'est mis à descendre régulièrement, poser sa tête sur le sol de ces toilettes crasseuses pour observer le sexe des femmes. Le trou est devenu une obsession : il voulait voir directement par le sexe, plutôt que de passer par les étapes. En bonus, 3 courts-métrages du réalisateur "Le Jardin des délices de Jérôme Bosch" (1980), "Offre d'emploi" (1980), "Les photos d'Alix" (1982).
Bonus : interview(s), archives, courts-métrages, livret(s), bonus cachés, scène(s) coupée(s), bande(s) annonce(s), entretien(s), essais, projet(s), entretien(s) radiophonique(s), module(s) restauration.