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Happycratie, comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies, essai
Livre
Une analyse de la psychologie positive et de ses origines. Apparue à la fin des années 1990, cette pensée suggère qu'il est possible de se débarrasser de tout sentiment négatif afin de mieux tirer parti de soi-même. Les auteurs lui reprochent de présenter l'individu comme seul responsable de ses succès et de ses échecs sans prendre en compte les maux de la société. Electre 2018
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Tyrannie du Bonheur
Critique de la tyrannie du bonheur qui nous engouffre dans le consumerisme (livres, conferences, ateliers de développement personnel) . La psychologie positive inventée dans les 80's par Seligman veut anticiper les épreuves douloureuses/traumas pour se construire et mieux y faire face . Vision très très libérale qui sous-entend qu'on est acteur de son bonheur et de son malheur. Il n' y a pas de place aux déterminismes socio-économico-politiques de notre environnement . D'après lui, réjouissons - nous de nos malheurs car ils nous rendent meilleurs! ! En d'autres termes, si on réussit c'est grâce à nous & si on échoue c'est de NOTRE FAUTE. J'ai aimé cette critique du climat très oppressant qui veut pousser (moyennant finance bien sûr : car le bonheur c'est UN GROS BUSINESS de plusieurs milliards de dollars) à une réforme de soi par l'argent. Et au final, y a t-il une recette du bonheur? Le livre n'est pas une critique philosophique mais sociologique . Un gros point négatif : les auteurs s'inspirent beaucoup (mais pas exclusivement) du travail de Barbara Ehenreich, militante politique (donc non neutre). Dommage, il aurait été logique de se référencer à des chercheurs / universitaires comme eux.
Dendouna - Le 13 décembre 2019 à 09:55