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Trop de chefs, pas assez d'Indiens
Livre
Passionnée par la culture amérindienne, Lally, 10 ans, entraîne sa meilleure amie à réaliser des expériences, parfois dangereuses, inspirées de ses lectures. Malgré son fort caractère, elle peine à se concentrer à l'école et s'y rend tous les matins l'estomac noué. La jeune fille rencontre Aldo, qui campe près de son village et voyage avec son âne. Un roman sur la phobie scolaire. Electre 2018
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Quatrième de couverture
Les coeurs déchiquetés
Pierre Vilar est commandant de police à Bordeaux. Sa vie et son couple ont volé en éclats depuis que son fils Pablo a été enlevé à la sortie de l'école. Malgré tout, il se raccroche à l'espoir insensé de le revoir vivant, avec l'appui d'un gendarme à la retraite qui se consacre à la recherche d'enfants disparus.
À quelques kilomètres de distance, un jeune collégien nommé Victor rentre chez lui après la classe pour découvrir une scène d'horreur : sa mère, Nadia, gît sans vie sur le sol de sa chambre, le visage tuméfié et les dents fracassées. Du foyer à la famille d'accueil, commence pour cet adolescent désormais seul au monde un parcours douloureux, marqué par la disparition de l'être le plus cher.
Deux pertes irrémédiables, deux tragédies. Le lien entre elles, c'est Pierre Vilar. II est chargé d'enquêter sur la mort de Nadia, et à mesure que se dessinent certaines pistes, un étrange retournement de situation se produit ; le policier devient gibier : il est harcelé au téléphone et suivi dans la rue par un homme aussi insaisissable que menaçant. Un homme qui semble aussi poursuivre Victor...
Les « coeurs déchiquetés qui parlent aux fantômes », comme le chante Léo Ferré, sont mis à nu dans ce roman hanté par l'absence et la mort. La perte des êtres aimés, la violence faite à l'enfance, l'injustice sociale et la solitude, c'est tout cela qu'Hervé Le Corre nous fait éprouver, de manière intime et bouleversante. Par la beauté rédemptrice et la justesse de son style, il oeuvre dans la lignée de Robin Cook.
Hervé Le Corre a obtenu le prix Mystère de la Critique 2005 pour L'Homme aux lèvres de saphir publié chez Rivages.
Avis
Avis des professionnels
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Lally ne rêve que d’une chose...
... quitter ce village où il ne se passe jamais rien! Le problème c’est qu’à 10 ans, on ne peut pas vraiment partir comme ça. Peut-être que son nouvel ami, qui s’est installé dans une clairière non loin, pourra l’aider... Un roman plutôt court et pourtant riche en émotions : On s’émerveille de sa vision du monde, on rit des bêtises qu’elle peut faire, poussée par son besoin de liberté. Marion Achard rend son personnage principal crédible et attachant. Peu importe son âge, on s’identifie facilement à cette jeune fille rêveuse et enjouée.
Sarah - Le 18 novembre 2020 à 19:07