vie en cinquante minutes (La), roman
Edité par Zulma. Paris , DL 2016
Il suffit parfois de presque rien. Un long cheveu blond entortillé autour de la bretelle du maillot de corps de Dov. Pour Zahava, l'épouse modèle un peu amère, c'est l'électrochoc. Elle n'a rien vu venir, ni que l'homme ronflant à ses côtés depuis trente ans ait l'idée de la tromper, ni qu'elle puisse soudain perdre tout contrôle. Bardée d'une jalousie débridée et d'une imagination galopante, Zahava vide les placards, enquête et formule les hypothèses les plus folles devant des preuves matérielles pourtant bien vagues - et si Dov avait deux maîtresses, l'une turque en burqa sans tabous dès qu'elle la retire, l'autre éditrice italienne péroxydée multi-orgasmique bruyante ? Mais que cache Dov dans le secret de son bureau ? Et cet étrange appel codé digne d'un film d'espionnage ? Le périple rocambolesque de Zahava dans Jérusalem, entre le cabinet de son analyste et ses onéreuses séances de cinquante minutes, l'antre du serrurier arménien et les bonnes idées du détective privé, n'aura sûrement pas l'issue qu'on croit. Il suffit parfois d'un cheveu. Avec un art magistral du détail, de l'invention et de la digression, Benny Barbash nous offre un traité du mariage et de la jalousie tout en finesse, revu et corrigé façon Woody Allen dans Meurtre mystérieux à Manhattan, libérant le délire interprétatif d'une héroïne fabuleusement azimutée.
- Type de document
- Livre
- ISBN
- 978-2-84304-736-7
- EAN
- 9782843047367
- Langue
- français
- Description physique
- 1 vol. (365 p.). 19 cm
- Classification
- 01 Romans
- Cotes
- R BARB
- Sections
- Tout Public
- Editeur
- Zulma. Paris
- Liens
- Est une traduction de : Hahayyim bhamiysiym daqwt
- Est une traduction de : Ha-Chayim be-Chamishim dakot
- Année de publication
- DL 2016
vie en cinquante minutes (La), roman
Avis des lecteurs
-
La jalousie n’a jamais été aussi drôle !
Un roman drôle, intelligent, plein de rebondissements… Que demander de plus ? C’est un plaisir de s’immerger dans la société israélienne à travers la plume de Benny Barbash. Le roman démarre avec un détail qui devient au fil des pages une montagne. Persuadée que son mari la trompe, l’imagination débordante de Zahava l’emmène, et le lecteur avec elle, dans des théories tarabiscotées, des mensonges de plus en plus poussés, des rencontres improbables. Mais finalement c’est beaucoup plus qu’une réflexion sur la jalousie, sur la relation avec son mari qui lui est presque devenu étranger, que notre héroïne va mener. Zahava va confronter sa façon de mener sa vie, de faire des choix ou de les subir, de parler ou de se taire. Un grand roman !
par Lucie Le 31 mai 2016 à 09:24