Projet bot littéraire
Vous avez toujours rêvé d’être poète ET programmeur ? C’est possible ! Le BOT LITTERAIRE consiste à détourner un texte initial grâce à un algorithme qui s’appuie sur les propositions des lecteurs.
Pour cela, vous nous avez proposé des idées de réécriture, comme indiqué sur cette page !
A partir de vos choix, le bot poste désormais chaque jour ces textes réécrits aléatoirement sur Twitter.
Voici le résultat, merci à toutes les personnes qui ont participé à cette nouvelle aventure artistique et littéraire !
Regardez d'autres exemples ICI !
Et découvrez notre précédent bot littéraire, créé au printemps : LE BOT DE L'AIR !
Bot littérartiste
Un bot qui invente de nouvelles oeuvres d'art !
Carole Fives, en résidence à la médiathèque, met les femmes artistes à l'honneur dans son roman Térébenthine. Nous nous sommes inspirées de passages de l'oeuvre pour vous proposer une expérience littéraire et numérique autour de ce thème.
Le robot que nous avonss créé ensemble rédige des critiques loufoques d'oeuvres d'art, inventées à partir de VOS propositions. Les premiers tweets de notre bot :
Arbuste de Carole Fives : une oeuvre rugueuse et brillante qui nous transporte.
Parapluie de Charlotte Beaudry : une oeuvre arrogante et stylée qui nous dévore
Résidence d'autrice Carole Fives
Le bot est inspiré du roman Térébenthine, qui aborde notamment la question des artistes femmes et de leur "invisibilité" dans l'histoire de l'art officielle :
"— Elsa von Freytag-Loringhoven, pour vous servir !
— Pas facile à retenir, son nom.
— C’est pourtant elle qui a envoyé le bidet dans un salon de peinture, sous pseudo, comme le faisaient les femmes artistes àl’époque...
— C’était un urinoir, précise Lucie"
"— Bien sûr qu’il y a des artistes femmes, quelle question !
— Je suis soulagée, vraiment, continue Lucie, mais alors pourquoi n’en parlez-vous jamais ?
— J’avoue ne pas y avoir prêté attention."
Extraits de Térébenthine, Carole Fives, 2020
>> Pour en savoir plus sur la résidence d'autrice de Carole Fives, rendez-vous sur cette page
Photo : Alex Bonnemaison